lundi 30 avril 2012

Petit retour dans le passé...

Du sanglier?   à Faverges??   par nos grand pères?  
 et déjà la convivialité!!
De gauche à droite :
Albert THEVENET, Lucien CHENAVIER, ......................, Claudius BONNY, François SAQUET, Paul MERMET
Qui est le 6ème larron? (avec la casquette à l 'envers)
La chanson du grand père :

mardi 24 avril 2012

Le Comité Local Sanglier

Ce lundi 23 avril, à la salle des fêtes de Faverges de la Tour, tous les détenteurs de l'Unité de Gestion 20 du Pays 12 "Balmes et Marais du Dauphiné" étaient convoqués pour élire les membres du Comité Local qui auront pour tâche d'élaborer le futur plan de gestion sanglier sur notre UG.
24 ACCA sur 35 et 2 CP sur 8 étaient présentes pour un total de 116 voix.
Les 9 candidats ont été élus à la majorité pour 6 ans (durée du Schéma de Gestion Cynégétique)

De gauche à droite : André COTTE (Vignieu) José ABBELLAN (Ruy) Daniel BOROT (Cessieu)
Roger GOURAUD (Corbelin) Gérad GREPAT (Les Avenières) Michel MORELLON (Grenay)
Gilbert BUDIN (Saint Chef) Gaston YVRARD (Sermèrieu) Gislain RICARD (Bois de Cessieu)

vendredi 13 avril 2012

Un vendredi 13 au déterrage

C'est Dédé, notre garde, qui l'a vu le premier! Cherchant morilles à travers bois, il a vu le terrier habité. L'équipage de Roger Gourraud (président des déterreurs de l'Isère) est venu prêté main forte aux chasseurs de Faverges pour sortir la famille renard du trou. Miss teckel a bien travaillé, mais c'était sans compter sur la ruse de madame renarde bien décidée à ne point se laisser faire, et tenant le siège dans la galerie avec ses petits. Quelques coups de pelles plus tard, les pièges étaient installés. Ne reste plus qu'a faire preuve de patience et attendre....à suivre....
Finalement, mère renarde et ses petits se sont fait prendre... Belle réussite de l'entente déterrage et piégeage.

dimanche 8 avril 2012


La chasse: un sport, un loisir, oui, mais pas seulement! c'est aussi un battement de coeur au fond de la forêt, devant le tableau vivant de la nature et le concert de voix de nos chiens.
La chasse est un art difficile qui remplit toute une vie. Merci à ceux qui, ici, sont les artistes de notre passion.





« Albert et le faisan qui descend à la cave »

Il est des histoires de chasse tellement insolites, qu’elles n’ont rien à envier à celles de Maupassant. Incrédule, le bon sens populaire a inventé l’adage : « pêcheurs ou chasseurs tous des………. » Pourtant la plupart des histoires qu’on raconte sont vraies, à peine enjolivées, et contribuent aux meilleurs moments de la chasse.
Ce jour là, notre ami Albert était rentré, le carnier vide, encore une fois. A plus de 50 ans de permis on trouve que les perdrix volent trop vite et que les lapins sont trop malins ou que les chevreuils sont trop beaux….
Alors qu’il vaquait à ses occupations, il entendit Diane, sa fidèle compagne, qui jappait bizarrement. Intrigué, Albert sort de la maison : « mais qu’as tu donc ma fille ? » Pas folle, Mademoiselle beagle lui montre la direction de la cave. Albert n’en croit pas ses yeux : Maître faisan, dans toute sa splendeur et pas pressé, avait décidé de s’offrir la tournée des caveaux. Vite, Albert va chercher son fusil mais quand il revient, plus de faisan « Où est il passé ? »
Albert cherche : dessous les tonneaux, dans les paniers, rien, impossible de le trouver. Pourtant, là-haut Diane clame à pleine voix que Sieur faisan est toujours là. Finalement, en désespoir de cause, il lâche Diane qui s’engouffre dans la cave. Albert attend en haut des marches sans oser faire un pas. Soudain Diane réapparaît, le faisan dans la gueule et, toute frétillante, le dépose à ses pieds.
        Voilà une belle histoire pour notre compère Albert qui la raconte, les larmes aux yeux.
Ainsi  il peut, cette saison, grâce à Diane, inscrire un gibier à son tableau de chasse.

Silouhette

      Il s’inscrit si bien dans le paysage que, peut être, au cours de vos promenades, êtes-vous passé tout prêt de lui sans le voir ni l’entendre. Il est là, des heures durant, assis sur son plôt de bois, scrutant l’horizon à l’infini.
        Quand on a perdu ses jambes de 20 ans, restent la patience et le savoir alors, plutôt que de courir après lièvres et perdrix, on les attend, silencieusement.
Les jeunes peuvent bien sourire, mais savent-ils que « Nanet » fut un des meilleurs fusils de la commune ?
« Nanet » se souvient de ses premières parties de chasse avec son père, il n’avait que dix ans. Aujourd’hui, même sans la condition, la passion demeure et il ne fait pas bon être pigeon ou grive au dessus des haies de « La Mollette »
A chacun son temps, à chacun sa chasse. Pour notre ami, au profil d’Astérix, l’affût lui offre désormais ses belles images, de celles que l’on range minutieusement dans le classeur des souvenirs à raconter.

samedi 7 avril 2012

Pot au feu à la chaudière



François et Georgette sont les maitres d'oeuvre de cette belle journée de fermeture à la maison de la chasse.

vendredi 6 avril 2012


Bécasse ?
Dame bécasse, à l’automne sonné,
Au bois de Riondon plusieurs fois fut levée.
Maître Denis «par la passe alléché »
Dans la forêt s’en fut billebauder.
Les amis Pierre, Xav et David,
En fins compères, étaient de la partie.
Prestement, un coup fut tiré
Et d’un coup d’aile, la belle mordorée
File et s’enfile dans un quelconque trou.
Par mes aïeux! Mais elle est où ? 
C’est un piège, une ruse, un délire :
  Dans la garennière!
De mémoire de bécasse,
elle n’a jamais vu de grillage,
A d’autres était destinée cette cage,
Et par mégarde, voilà qu’elle s’en trouve prisonnière.
Après de vains efforts pour en sortir,
La belle fit une dernière roue avant de mourir.
Et c’est ainsi, que d’un coup d’aile,
Elle s’invita à notre repas de Noël.